8Lesenseignes de pĂšlerinages et les objets fabriquĂ©s sur les lieux de destination ne pouvaient que retenir l’attention. Les collections du musĂ©e de Cluny, celles du musĂ©e des AntiquitĂ©s de Rouen laissent penser que des millions d’enseignes furent fabriquĂ©es et circulĂšrent dans toute l’Europe. Ces broches pour les vĂȘtements, pour les besaces des pĂšlerins ou pour leurs

Accueil Hauts-de-France Lens - LiĂ©vin - HĂ©nin Il faut un Ɠil d’expert pour diffĂ©rencier les objets vraiment fabriquĂ©s par des soldats dans les tranchĂ©es, pendant de brefs moments de repos, et les contrefaçons qui circulent dans le monde des collectionneurs. Une vĂ©ritable collection sera exposĂ©e le week-end prochain, dans le cadre d’un travail sur 14-18. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Ă  notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1€ Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 20h49 International Pays-Bas un camion percute une fĂȘte de quartier, plusieurs morts 20h35 RC LENS Direct Lens - Rennes le Racing rĂ©gale encore 2-1 et prend la tĂȘte de la Ligue 1 20h07 International Video Serbie et Kosovo concluent un accord pour dĂ©samorcer les tensions 19h45 Economie Taxe sur les super profits» Élisabeth Borne ne ferme pas la porte» 19h37 France Climat Élisabeth Borne dĂ©bloque 1,5 milliard d’euros pour aider les collectivitĂ©s Toute l'info en continu >

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Un mouchoir brodĂ© et encore imprĂ©gnĂ© du parfum de la fiancĂ©e, un bouton arrachĂ© au manteau d’un officier, des dominos maintes fois tombĂ©s et relevĂ©s au fond d’une tranchĂ©e 
 Ils sont nombreux et Ă©mouvants ces souvenirs de guerres, ces objets, ces Ă©crits ramenĂ©s du front par le Poilu enfin rentrĂ© ou malheureusement envoyĂ©s Ă  la famille endeuillĂ©e. Vestiges d’une Histoire commune et traces d’un passĂ© personnel, ils racontent Ă  la fois notre Histoire et disent, celle intime et privĂ©e, d’un soldat parti au front, ainsi que celle des siens restĂ©s Ă  l’arriĂšre. C’est dans le cadre de notre sĂ©quence sur la 1ere Guerre mondiale que j’ai proposĂ© Ă  mes troisiĂšme de concevoir une boĂźte de famille renfermant les objets, les Ă©crits, les documents d’un Poilu de la 1ere Guerre. Un Ă©crin prĂ©cieux qu’on imagine conservĂ© depuis des annĂ©es et racontant une vie, une destinĂ©e. Des boĂźtes d’une Ă©motion rare qui racontaient aussi l’Histoire 
 Si vous pratiquez l’exercice de la BoĂźte Ă  lecture, alors vous savez sans doute que les Ă©lĂšves s’investissent beaucoup dans ce genre de travaux. Ils et elles dĂ©ploient Ă  ces occasions des trĂ©sors d’inventivitĂ© et de crĂ©ativitĂ©. Connaissant mes troisiĂšmes, je savais dĂ©jĂ  ne pas ĂȘtre déçue, mais je ne m’attendais pas, avec ce projet TrĂ©sor de guerre, Ă  recevoir de si Ă©mouvants travaux. Plongeant parfois dans leur propre histoire familiale, enfermant dans leur boĂźtes de mĂ©tal, de vrais souvenirs de famille datant de 14-18, certains ont su donner Ă  ce projet, une dimension personnelle et authentique que je n’avais mĂȘme pas envisagĂ©e. Fictives ou authentiques, leurs boĂźtes TrĂ©sor de guerre avaient pour mission de raconter une histoire, de faire revivre Ă  travers Ă©crits, objets et documents reconstituĂ©s, une vie passĂ©e dans les tranchĂ©es 
 Un exercice ambitieux, mais un pari gagnĂ© ! Les grandes lignes de l’exercice Imaginer et rĂ©aliser la boĂźte Ă  souvenirs de guerre d’un soldat français de la guerre de 14-18. PensĂ©e comme une prĂ©cieuse boĂźte de famille, elle renfermera des documents Ă©crits d’époque et des objets souvenirs ayant appartenu Ă  un Poilu. Ces objets-mĂ©moires raconteront son histoire, sa vie sur le front et celle de sa famille restĂ©e Ă  l’arriĂšre. La boĂźte et son contenu La boĂźte en fer, en bois ou en carton la consigne principale Ă©tait de parvenir Ă  lui donner un aspect ancien, vieilli. Pour ma part, j’ai laissĂ© aux Ă©lĂšves la possibilitĂ© d’utiliser une boĂźte dĂ©jĂ  existante vieille boĂźte Ă  gĂąteaux ou de bouillon par exemple 
 mais valorisĂ© ceux qui avaient fait le choix de fabriquer eux-mĂȘme un Ă©crin Ă  l’aspect ancien. L’intĂ©rieur de la boĂźte pour la garnir, les Ă©lĂšves ont utilisĂ© la fiche consigne proposĂ©e en fin d’article. Ils y ont donc dĂ©posĂ© Ă  ma demande 4 Ă©crits imposĂ©s, 2 Ă©crits libres de leur choix et 6 objets confectionnĂ©s par leurs soins ou non. Pour faciliter l’identification et l’évaluation des travaux, ils ont aussi placĂ© dans leur boĂźte une fiche synthĂšse, disponible en fin d’article Ă©galement. Quels Ă©crits ? Quels objets ? Parmi les trĂ©sors dĂ©posĂ©s dans leur boĂźtes, mes Ă©lĂšves se devaient de respecter quatre formats imposĂ©s et Ă©videment travaillĂ©s au cours de notre sĂ©quence Un carnet militaire renseignĂ© et complĂ©tĂ© au nom du soldat. Mes 3eme ayant travaillĂ© sur le siteMĂ©moire des Hommes avec ma collĂšgue d’Histoire, ils avaient la possibilitĂ© d’endosser la vĂ©ritable identitĂ© d’un Poilu de 14-18 et d’utiliser les informations recueillies sur le site. PrĂ©voyez de fournir un carnet vierge, ou si vous demandez Ă  vos Ă©lĂšves de le fabriquer, je vous conseille de lister avec eux les Ă©lĂ©ments Ă  y faire figurer. Une sĂ©ance de recherches documentaires en salle informatique ou au CDI peut ĂȘtre la bienvenue. Une carte postale envoyĂ©e au soldat et Ă©crite depuis l’arriĂšre. Un exemplaire du journal Le Poilu DĂ©chaĂźnĂ© contenant deux courts articles. Ici, j’ai fourni aux Ă©lĂšves une version vierge Ă  complĂ©ter. Une lettre manuscrite Ă©crite par le soldat. Petite particularitĂ© de la lettre, elle se doit d’expliquer la prĂ©sence dans la boĂźte des six objets. Voir le sujet Ă  tĂ©lĂ©charger, en fin d’article Les Ă©crits libres pistes, idĂ©es 
 Planche de tickets de nourriture, paroles de la chanson de Craonne, bon pour une permission accordĂ©e, feuille d’hospitalisation ou de soins, carte de correspondance militaire, fascicule ou ordre de mobilisation, certificat de bonne conduite, rĂ©compense pour acte de bravoure, avis de dĂ©cĂšs, carte d’infirmier 
 Les pistes ne manquent pas et lĂ  encore, n’hĂ©sitez pas Ă  intĂ©grer Ă  votre projet une phase de recherches documentaires afin de guider vos Ă©lĂšves. Une collaboration Ă©troite avec votre collĂšgue documentaliste et votre collĂšgue d’Histoire-GĂ©ographie est vivement conseillĂ©e. Ils ou elles auront certainement les ressources et les rĂ©fĂ©rences qui pourraient venir Ă  vous manquer. Et comme pour les objets, encouragez les Ă©lĂšves Ă  aller piocher des pistes et des idĂ©es dans la correspondance des Poilus. Quels objets ? Si j’avais bien glissĂ© quelques idĂ©es, je dois dire ici que la magie de ce type de devoirs a opĂ©rĂ© 
 mes Ă©lĂšves ont parfois su faire de fonds de tiroir de vĂ©ritables souvenirs de guerre ! Et quand certains ont exhumĂ© d’un grenier, d’authentiques trĂ©sors de famille, l’émotion Ă©tait garantie. Voici donc ici, la liste de ce que j’ai pu leur proposer Ă  titre d’exemples et celle aussi de leurs trouvailles et bonnes idĂ©es Mes suggestions un bijou, une photographie, un carnet de croquis contenant des dessins griffonnĂ©s dans la tranchĂ©e, des fleurs sĂ©chĂ©es, une mĂ©daille militaire, une piĂšce de tissus mouchoir, morceau de dentelle 
, une montre ancienne, une vieille clĂ©, une plaque d’identification militaire française. Leurs trouvailles de vieux dĂ©s, un jeu de tarot, de vieux dominos, des balles, des douilles, de vieilles piĂšces de monnaie, des boutons, des objets artisanaux fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es pipe et cuillĂšre en bois sculptĂ©, vase sculptĂ© dans une douille d’obus, une boussole, des briquets, une boĂźte d’allumettes, une mĂšche de cheveux, une paire de gants en dentelle, de vieilles montres Ă  gousset, des livres anciens, des flasques, une cantiniĂšre en Ă©mail, une peigne, des croix chrĂ©tiennes, un cierge 
 Evaluer ? Comment ? Pour ce projet, j’ai attribuĂ© deux notes Ă  chaque Ă©lĂšve et c’est un choix que je ne regrette pas. Comme souvent pour ce type de travail, j’insiste sur la partie rĂ©dactionnelle et veille Ă  ce que crĂ©ativitĂ©, investissement et travail d’écriture soient justement apprĂ©ciĂ©s, ce qu’il m’a justement Ă©tĂ© possible avec cette double Ă©valuation. Les Ă©lĂšves ont donc obtenu ici – Une note sur 20 pour la lettre manuscrite.– Une note sur 20 pour la boĂźte et son contenu 14 points au total pour le contenu des Ă©crits, chaque Ă©crit rapportant 2 points + 6 points pour la fabrication de la boĂźte, des Ă©crits et des objets soin / qualitĂ© des crĂ©ations ou des reproductions / investissement. Pour le dĂ©tail du barĂšme, je vous propose de tĂ©lĂ©charger en fin d’article ma fiche de notation. Enfin, pour tout vous dire sur ce projet, j’ai Ă©tĂ© si Ă©merveillĂ©e Ă  la correction et si reconnaissante des trĂ©sors qu’ils acceptaient de me confier que je proposerai une nouvelle fois ce travail Ă  de futurs 3eme. Ces boĂźtes aux trĂ©sors dĂ©gageaient pour beaucoup une Ă©motion vĂ©ritable et racontaient une vraie histoire. Mes Ă©lĂšves ont su avec talent faire revivre le passĂ©, le temps de l’ouverture d’une boĂźte 
 un projet fort qui ici a fait l’unanimitĂ©. TĂ©lĂ©charger la fiche consignes TĂ©lĂ©charger la fiche Ă©valuation TĂ©lĂ©charger la fiche synthĂšse Ă©lĂšve Si vous tentez l’exercice, n’hĂ©sitez Ă  m’envoyer par mail les photos des crĂ©ations de vos Ă©lĂšves, j’aurais plaisir Ă  les partager avec votre accord avec nos collĂšgues dInstagram. Et si vous avez des questions sur le projet, n’hĂ©sitez pas non plus Ă  les poser par mail ou en MP. Enfin, sachez que pour cette mĂȘme sĂ©quence, l’activitĂ© Carte postale sonore et toujours disponible et dĂ©taillĂ©e ici. A trĂšs bientĂŽt ! CĂ©line.

Galoin(Alain), « La vie des soldats dans les tranchĂ©es », Histoire par l’image; VĂ©ray (Laurent), « Photographier la Grande Guerre », Histoire par l’image; Apocalypse. 10 destins, dossiers pĂ©dagogiques, Canope; Analyse de lettres de poilus Ă  partir de Paroles de poilus, une fiche MĂ©mo-Art de l’AcadĂ©mie de Poitiers Pendant la guerre de 14-18, les poilus ont dĂ©veloppĂ© un artisanat des tranchĂ©es. Ils fabriquaient des briquets, des coupe-papiers ou des bijoux. A Clermont-Ferrand, un petit musĂ©e privĂ© prĂ©sente une sĂ©lection de ces objets. Pendant la guerre de 14-18, les poilus ont dĂ©veloppĂ© un artisanat des tranchĂ©es. Ils fabriquaient des briquets, des coupe-papiers ou des bijoux. Depuis des annĂ©es, Christian Bourg a rĂ©uni plusieurs milliers de ces objets dans une cave amĂ©nagĂ©e du vieux Clermont, constituant peu Ă  peu un vrai musĂ©e privĂ©. C'est en chinant dans les brocantes et vide-greniers de la rĂ©gion qu'il a trouvĂ© ses trĂ©sors de l'artisanat de tranchĂ©e. "C'est une passion qui est nĂ©e chez un grand-oncle de Saint-Amant-Tallende avec la dĂ©couverte de premiers briquets de poilus. DĂ©s que j'ai dĂ©couvert l'histoire autour de ces briquets, ça m'a vraiment donnĂ© envie de les collectionner.""Un antidote au dĂ©sespoir"Il y a des objets crĂ©es par nĂ©cessitĂ©, pour faire des cadeaux et rassurer la famille. D'autres servaient Ă  faire du commerce ou du troc. "Les soldats de 14-18 ont de grandes pĂ©riodes d'accalmie, et ils fabriquent des objets pour s'occuper, pour tromper l'ennui. C'est probablement un antidote au dĂ©sespoir." Cet artisanat a mĂȘme Ă©tĂ© encouragĂ© puisqu'un concours a Ă©tĂ© organisĂ© Ă  la salle du jeu de paume Ă  Paris. Les briquets sont les rĂ©alisations les plus typiques "on peut considĂ©rer que ce sont les premiers objets que les soldats ont fabriquĂ© pour remplacer les allumettes qui Ă©taient trĂšs humides dans les tranchĂ©es. Ils en avaient besoin pour allumer certaines munitions qui Ă©taient encore relativement archaĂŻques mais aussi pour allumer des lampes Ă  pĂ©trole. Ils Ă©taient toujours faits avec les matĂ©riaux que l'on trouve Ă  profusion sur les champs de bataille, c'est-Ă -dire les douilles d'obus."De vĂ©ritables bijoux ciselĂ©s dans les tranchĂ©esMais on trouve aussi des objets dont la vocation Ă©tait moins utilitaire, comme des bagues "la guerre n'avait Ă©pargnĂ© aucun corps de mĂ©tier et on a retrouvĂ© dans les tranchĂ©es des ciseleurs, des bijoutiers qui faisaient des bagues. En France, on n'avait pas d'aluminium Ă  l'Ă©poque et les soldats le rĂ©cupĂ©raient donc au pĂ©ril de leur vie. Ils rĂ©cupĂ©raient des ogives ou des obus qui n'avaient pas Ă©clatĂ© pour faire ces objets." MalgrĂ© un outillage rudimentaire, certains objets fabriquĂ©s par les soldats sont trĂšs fins. Tous ne sont pas en mĂ©tal le travail du bois avait aussi sa place dans les tranchĂ©es. En tĂ©moigne la magnifique canne brandie par Christian Bourg "elle comporte un serpent lovĂ© avec deux lĂ©zards et le pommeau se termine par une chouette. Il est gravĂ© "Verdun code 304", alors n'oublions pas que l'an prochain, on va commĂ©morer le centenaire du dĂ©but de la bataille de Verdun !" Le musĂ©e a reçu une reconnaissance officielle puisqu'il a Ă©tĂ© labellisĂ© par la mission du centenaire de la premiĂšre guerre Mondiale. Il se visite uniquement sur rendez-vous ; les rĂ©servations peuvent se faire Ă  l'adresse durĂ©e de la vidĂ©o 04 min 58 A Clermont-Ferrand, un petit musĂ©e privĂ© expose l'artisanat des tranchĂ©es ‱ ©France 3 Auvergne 126views, 9 likes, 0 loves, 4 comments, 1 shares, Facebook Watch Videos from Un Dimanche Aux Puces: Des objets Ă©mouvants, fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es Argent & Placements Au moment oĂč les commĂ©morations dĂ©butent, le centenaire de 1914-1918 ne laisse pas indiffĂ©rent le marchĂ© de l'objet ancien. Au moment oĂč les commĂ©morations dĂ©butent, les expositions se prĂ©parent et les documentaires commencent Ă  sortir
 Le centenaire de 1914-1918 ne laisse pas non plus indiffĂ©rent le marchĂ© de l'objet ancien. Ce que l'on appelle l' artisanat de tranchĂ©es » ou encore les objets de poilus » suscitent notamment un intĂ©rĂȘt, sans doute Ă©phĂ©mĂšre. Il s'agit de ces milliers de petits objets confectionnĂ©es par les soldats ou parfois Ă  l'arriĂšre du front au cours de leurs longues heures d'attente. La production de souvenirs de tranchĂ©es a Ă©tĂ© Ă©norme, souligne l'expert en souvenirs historiques Jean-Claude Dey, mais ce sont de petits objets, qui individuellement ne valent pas trĂšs cher. Leur cote devrait grimper Ă  partir de cette annĂ©e, mais sans atteindre des sommets. » L'expert appuie son diagnostic sur l'exemple, encore assez rĂ©cent, des souvenirs de la RĂ©volution françaises mis en vente Ă  l'occasion du bicentenaire de 1989 Les prix ont explosĂ© Ă  ce moment-lĂ , mais c'est bien retombĂ© ensuite
 » Jean-Claude Dey, qui collabore avec les maisons de vente, se voit dĂ©jĂ  proposer des collections entiĂšres Ă  passer en adjudication, mais les propriĂ©taires veulent souvent attendre d'avoir exposĂ© leurs trouvailles avant de s'en sĂ©parer, et, du coup, les ventes sont retardĂ©es. Pourtant, les premiers seront sans doute les grands gagnants, car, chacune de ces collections Ă©tant composĂ©e de centaines voire de milliers de piĂšces, l'intĂ©rĂȘt des acheteurs va vite s'Ă©mousser
 » DES CARTES POSTALES PLEINES D'AMOUR Les poilus se sont servis de tous les matĂ©riaux laissĂ©s Ă  leur disposition le laiton ou le cuivre des douilles de fusils ou d'obus, des morceaux de bois rĂ©cupĂ©rĂ©s, etc. Parmi leurs principales fabrications des briquets, afin de remĂ©dier au problĂšme des allumettes mouillĂ©es. Les briquets de poilus valent aujourd'hui entre 5 et 30 euros, estime Jean-Claude Dey. Ces souvenirs sont trĂšs Ă©mouvants, ont une forte valeur sentimentale, mais ne se vendent pas grand-chose. » Outre les petits objets, les amateurs s'intĂ©ressent beaucoup Ă  la correspondance de ces soldats parfois partis durant des annĂ©es. Ils Ă©crivent beaucoup de cartes postales, et les textes sont souvent trĂšs jolis, emplis de sentiments et d'amour, et assez frĂ©quemment Ă©crits en vers. » Ces cartes sont la plupart du temps proposĂ©es en lots dans les ventes aux enchĂšres, et Ă  l'unitĂ© chez les spĂ©cialistes de la carte postale ancienne. Rien de comparable, en termes de prix, avec les reliques telles que les piĂšces d'uniforme, ou les objets ayant appartenu Ă  de grandes figures de l'Ă©poque. Par exemple, un kĂ©pi de gĂ©nĂ©ral peut atteindre, en vente aux enchĂšres, 500 Ă  600 euros ; et une tenue complĂšte bleu horizon, autour de 3 000 euros. Du cĂŽtĂ© des armes, Jean-Claude Dey ne prĂ©voit pas de flambĂ©e des prix, pour une raison bien prĂ©cise Les armes sont encore prohibĂ©es, ce qui signifie qu'il reste compliquĂ© de les acquĂ©rir. Le revolver modĂšle 1892, utilisĂ© par les officiers, est toujours interdit, Ă  moins de le faire dĂ©militariser, mais cette dĂ©marche dĂ©plaĂźt toujours aux collectionneurs. » Samuel Laurent Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
\n objets fabriqués par les poilus dans les tranchées
Depuisune vingtaine d'années, il s'attache à montrer dans ses expositions la maniÚre dont les soldats, pour oublier la cruauté du conflit et la mort avec laquelle ils flirtaient chaque jour, s'employaient à trouver des exutoires à leurs angoisses. Des objets fabriqués par les belligérants au cours des longues heures d'attente ainsi que des revues et des livres sont
L’ARTISANAT DES TRANCHEES EN 1914-1918 Par Toussaint Pirotte Avant-propos. PĂ©riode de repos Dans la tranchĂ©e. Dans la tranchĂ©e. Il y a prĂšs de trente ans, par le plus grand des hasards, je dĂ©couvrais chez un brocanteur français une formidable collection de briquets anciens fabriquĂ©s par des soldats de toutes les armes et de toutes les nations belligĂ©rantes pendant la premiĂšre guerre mondiale. J’ignorais alors tout de l’artisanat des tranchĂ©es mais fus sĂ©duit par sa qualitĂ©. Je m’offris donc deux exemplaires de briquets dĂ©corĂ©s chacun de deux mĂ©dailles. Plus tard, j’allais dĂ©couvrir en brocante deux remarquables plumiers sculptĂ©s, l’un, liĂ©geois, Ă©voquant directement 1914-1918, et l’autre signĂ© en creux du prĂ©nom de son crĂ©ateur, Willy », probablement un soldat allemand. D’autres bonnes fortunes m’ont permis par la suite d’acquĂ©rir quelques objets supplĂ©mentaires. Mais ce sont surtout les projets d’expositions de la Maison du Souvenir » qui allaient accentuer en moi ce goĂ»t naissant pour ce type d’artisanat dans la mesure surtout oĂč il est reprĂ©sentatif des aspirations comme des craintes de ces poilus » et autres pioupious » qui, souffrant le martyre des tranchĂ©es, tentaient d’échapper Ă  leur horreur en bricolant » jusque dans leur cagna, en attendant un assaut ou quand la pluie d’obus et de bombes se faisait moins intense. Je me suis alors mis vraiment en recherche active et suis arrivĂ©, en quelques mois, Ă  rĂ©unir une assez grande quantitĂ© d’objets trĂšs variĂ©s en vue de les exposer en 2008 Ă  la Maison ». Il est cependant indispensable d’apporter de multiples prĂ©cisions afin que chaque visiteur puisse, Ă  son tour, dĂ©couvrir toute la richesse de ces objets et la motivation qui animait leurs habiles crĂ©ateurs. Telle est la raison, la justification de ces pages. Toussaint PIROTTE Les origines de l’artisanat des tranchĂ©es. Il existe, dans nos rĂ©gions comme ailleurs, de multiples traces historiques de siĂšges de villes Maastricht, par exemple et mĂȘme, dans un passĂ© fort ancien parfois, de rĂ©quisitions de civils en vue de creuser des tranchĂ©es et rĂ©aliser des fortifications dans nos campagnes. Cependant, c’est au cours de la premiĂšre guerre mondiale que le concept mĂȘme de guerre de position va acquĂ©rir sa pleine signification. Or, l’artisanat pratiquĂ© par des militaires en attente de combats a Ă©tĂ© pratiquĂ© bien avant et notamment au cours de la guerre des Boers, Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Toutes les rĂ©alisations anciennes, produites par des soldats, sont aujourd’hui regroupĂ©es sous la dĂ©nomination gĂ©nĂ©rique d’artisanat des tranchĂ©es ou trench art. Elles comprennent Ă©galement les Ɠuvres de soldats prisonniers de guerre. Cette activitĂ© artisanale a aussi Ă©tĂ© pratiquĂ©e pendant la guerre 1940-1945 sur divers fronts mais aussi pendant la guerre de CorĂ©e ou celle du Vietnam. La Maison du Souvenir » expose par ailleurs de nombreuses rĂ©alisations de nos prisonniers de guerre de 1940-45 ou encore des prisonniers russes contraints, au cours du second conflit, Ă  travailler dans nos charbonnages. Nous avons cependant limitĂ© nos recherches aux seuls objets de 14-18 et au seul front de l’ouest avec une prĂ©fĂ©rence pour les piĂšces – rares – rĂ©alisĂ©es Ă  l’Yser. C’est, faut-il le dire, la France et la Grande-Bretagne et, dans une moindre mesure les Etats-Unis, qui recĂšlent le plus d’exemplaires intĂ©ressants. Enfin, il faut souligner que certains types d’objets Ă©taient dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©s au Maroc, dans les annĂ©es 1910, notamment lors des Ă©meutes de Fez. Au vu de la dĂ©coration notamment de nombreux coupe-papier, nous sommes tentĂ©s de croire que cette activitĂ© a partiellement Ă©tĂ© importĂ©e en Europe par des troupes coloniales mais a connu son plein dĂ©veloppement en France et en Belgique dĂšs l’hiver 1914-1915. La forme de la lame de ces coupe-papier est d’inspiration nord-africaine. Mais pourquoi donc cet artisanat ? La rĂ©ponse, ici, me paraĂźt Ă©vidente il s’agissait principalement de s’occuper l’esprit, car si les soldats de l’étĂ© 1914 sont souvent partis la fleur au fusil », trĂšs vite ce conflit s’est transformĂ© en guerre de position. Il fallait finalement se faire face et creuser des tranchĂ©es pour conserver le terrain conquis. Bien sĂ»r – et particuliĂšrement au cours des deux premiĂšres annĂ©es, en France – il y avait de nombreuses attaques meurtriĂšres commandĂ©es par des gĂ©nĂ©raux des deux camps peu soucieux des sacrifices humains. Bien sĂ»r, surtout lĂ  oĂč les positions Ă©taient renforcĂ©es par de sĂ©rieuses fortifications LiĂšge, Namur, Anvers, Verdun,
, le front connut d’atroces journĂ©es oĂč les obus pleuvaient ! Mais, en dehors de ces pĂ©riodes, mieux valait de ne pas trop penser au lendemain. Il fallait donc se vider l’esprit en occupant les mains. Il fallait, aussi, prĂ©server son individualitĂ© et laisser une trace ! Enfin faut-il dire que l’acte de crĂ©er est aussi une maniĂšre de lutter contre l’angoisse et la quasi certitude de la mort ! Des troupes remontent aux tranchĂ©es aprĂšs quelques jours de repos Ă  l’arriĂšre. Sans doute de nombreux soldats furent-ils initiĂ©s par des artisans marocains ou algĂ©riens passĂ©s maĂźtres dans l’art de travailler le cuivre en le martelant et en le ciselant. Mais il faut se souvenir aussi qu’à l’époque il y avait un trĂšs grand nombre d’ouvriers et d’artisans. Et mĂȘme les paysans 40 % des effectifs Ă©taient volontiers bricoleurs ; certains, par exemple, dans nos rĂ©gions, forgeaient des clous pendant les mois d’hiver. Beaucoup de nos soldats pouvaient ainsi se montrer manuellement fort habiles et c’est la raison pour laquelle il arriva frĂ©quemment que l’artisanat des tranchĂ©es atteignit le niveau de l’art. D’autre part, comme nous l’avons dit dĂ©jĂ , chacun avait tendance Ă  affirmer sa personnalitĂ© et donc Ă  faire preuve d’originalitĂ© d’oĂč une variĂ©tĂ© toujours plus grande dans la production. Enfin, il faut dire que, pour ceux qui Ă©taient inhabiles, un commerce » parfois intense s’installa et l’on vit se crĂ©er, dans les cantonnements, de vĂ©ritables ateliers oĂč s’activaient de nombreux soldats temporairement dĂ©soeuvrĂ©s. Les matĂ©riaux. Il s’agit pratiquement toujours de matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration prĂ©levĂ©s sur le champ de bataille. Il y a bien quelques rĂ©alisations en bois mais elles sont rares. Dans la plupart des cas, on crĂ©e un objet au dĂ©part du mĂ©tal soit des douilles de tous calibres et principalement des douilles d’obus Le chausse-pied du papa Merx fut fait d’une douille. On tente Ă©galement de rĂ©colter de l’aluminium pour la fabrication de bagues et des morceaux de bakĂ©lite, une rĂ©sine synthĂ©tique inventĂ©e par le chimiste belge, Leo Baekeland Gand, 1863 – Beacon, Etat de New-York, 1944, naturalisĂ© amĂ©ricain, une invention qui allait lui valoir une fortune considĂ©rable. Les formes de l’artisanat. Il en est de trĂšs simples, Ă©videntes, comme ces vases faits d’une douille d’obus parfois Ă  peine dĂ©corĂ©e. Ce sont les piĂšces les plus nombreuses et donc les plus faciles Ă  trouver. Le problĂšme, c’est que ces piĂšces, lourdes et le plus souvent Ă  l’étranger, entraĂźnent des frais d’expĂ©dition 
 qui peuvent atteindre voire dĂ©passer le coĂ»t de l’objet lui-mĂȘme ! Une exceptionnelle collection anglaise de vases et autres objets rĂ©alisĂ©s au dĂ©part de douilles d’obus. Certaines de ces rĂ©alisations portent le nom de l’endroit du front oĂč elles ont Ă©tĂ© produites pour la Belgique, le plus frĂ©quemment Yser, Dixmude ou Ypres. Certaines douilles sont seulement lĂ©gĂšrement ciselĂ©es ou dĂ©coupĂ©es dans le haut mais il arrive aussi que la dĂ©coration s’inspire fortement de l’art nouveau et donne alors de trĂšs belles Ɠuvres. Douille assez simplement dĂ©corĂ©e, avec Ă©vocation non prĂ©cise du lieu. L’insigne de rĂ©giment soudĂ© Ă  la base Ă©voque l’artillerie. Ce sont en effet surtout des artilleurs qui ont fabriquĂ© ces vases que seuls – ou presque – ils pouvaient transporter sans problĂšme grĂące Ă  leur charroi. Ici, une forte influence de l’art dĂ©co, les motifs dĂ©coratifs Ă©tant le plus souvent des fleurs ou des oiseaux. De mĂȘme. Deux petites douilles. La premiĂšre porte Ă©galement un insigne de rĂ©giment et a un bord lĂ©gĂšrement travaillĂ© ; la seconde porte quatre frises. Les mĂȘmes douilles peuvent ĂȘtre assez simplement transformĂ©es en objets utilitaires comme ce pot Ă  tabac[1] exposition. Mais, le plus souvent, on dĂ©core la rĂ©alisation en soudant par exemple le blason de la ville la plus proche. Ici, Verdun. Mais la recherche de l’utilitaire peut s’avĂ©rer beaucoup plus pointue » comme ce moulin Ă  poivre ou Ă  cafĂ© Moins utilitaire certes – sauf au mess des officiers ! – ce gong D’autres types d’obus sont transformĂ©s aisĂ©ment en cendriers A la fois cendrier et bougeoir Fumer, on l’a compris, Ă©tait l’un des principaux passe-temps » des poilus. Et lĂ , dans la fabrication de briquets, la crĂ©ativitĂ© va s’en donner Ă  cƓur joie Briquet de table rĂ©alisĂ© au dĂ©part d’un petit obus 7,5 cm de haut et 2,3 cm de diamĂštre TrĂšs beaux exemplaires de briquets en forme de livre. Un artisanat fort recherchĂ© par les collectionneurs. D’autres briquets. Mais, la vie dans l’humiditĂ© des tranchĂ©es rend la conservation et l’usage des allumettes hypothĂ©tique. On fabrique donc des Ă©tuis notamment dĂ©corĂ©s d’un trophĂ©e ici, une boucle de ceinturon allemand portant le Gott mit uns ». La tabatiĂšre a aussi son succĂšs de mĂȘme que la boĂźte pour tabac Ă  priser. L’objet suivant ne relĂšve pas Ă  proprement parler de l’artisanat des tranchĂ©es. Il s’agit en fait d’une tabatiĂšre qui, garnie de bonbons, a Ă©tĂ© offerte par la reine Mary Ă  tous les soldats anglais du front de l’ouest et de Russie. Cette boĂźte abritait soit le tabac, soit l’argent, soit encore des lettres reçues. Toujours dans le cadre des objets utilitaires, on crĂ©e, par exemple, cette palette pour la farine, le cafĂ©, le thĂ©,
 Purement dĂ©coratif, en revanche, ce faux rĂ©veil Autre domaine oĂč l’artisan va faire preuve d’une crĂ©ativitĂ© exceptionnelle c’est ce qui tourne autour de l’expĂ©dition et de la rĂ©ception de lettres. Ainsi de ces encriers parfois d’une facture exceptionnelle Encrier rĂ©alisĂ© par des artilleurs français. La partie frontale est dĂ©corĂ©e d’un insigne de casque Adrian de l’artillerie. Elle compte trois supports pour porte-plume et coupe-papier. Plus beau encore et nettement plus rare, cet encrier double deux pointes de fusĂ©e avec un plateau gravĂ© Yser 1918 » ainsi que deux poignĂ©es faites chacune de deux balles soudĂ©es par le culot et un cadre abritant soit une photo soit, comme ici, une carte postale Ă©vocatrice de pays alliĂ©s. Les porte-plume et porte-crayon ont aussi la faveur des poilus. Ils sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ©s au dĂ©part de deux cartouches de Mauser ou de Lebel. Le porte-plume du dessus comporte deux douilles soudĂ©es avec une plume d’un cĂŽtĂ© et, de l’autre une feuille de cuivre Ă©voquant une petite plume d’oie, gravĂ©e Souvenir 1914-15-16-17 ». Le second, rĂ©alisĂ© Ă  peu prĂšs de la mĂȘme maniĂšre comporte deux cartouches dont les balles, dĂ©gagĂ©es de leur douille et retournĂ©es, prĂ©sentent d’un cĂŽtĂ© un crayon, et de l’autre une plume trĂšs fine. Mais ce sont les coupe-papier qu’aujourd’hui encore on trouve le plus facilement D’inspiration parfois nettement nord-africaine, on constatera que beaucoup de ces coupe-papier adoptent la forme du yatagan comme il arrive assez communĂ©ment que la poignĂ©e se termine par un croissant. Toutes ces rĂ©alisations se font au dĂ©part de ceintures d’obus. AprĂšs leur sortie de l’ñme du canon, ces ceintures prĂ©sentent des rayures profondes dont l’écartement varie en fonction du calibre. RĂ©coltĂ©es sur le champ de bataille, il faudra d’abord et Ă  grand-peine les dĂ©gager du logement dans lequel elles sont enchĂąssĂ©es. Ce sera alors par martelage d’une partie que l’on obtiendra la lame, ces opĂ©rations se rĂ©alisant le plus souvent sur le culot de l’obus servant alors d’enclume. D’autres rĂ©alisations, plus rares, prĂ©sentent une lame dĂ©coupĂ©e dans le corps d’une douille, façonnĂ©e et insĂ©rĂ©e dans une balle ou dans un manche en bois. La premiĂšre de ces lames Ă©voque un kriss. On y a soudĂ© un insigne de rĂ©giment anglais Northumberland fusiliers. La seconde, absolument remarquable, gravĂ©e Ypres » est insĂ©rĂ©e dans une cartouche elle-mĂȘme complĂ©tĂ©e par de plus petits projectiles et un insigne de rĂ©giment. Autre lame montĂ©e sur une cartouche de Mauser. Il arrive aussi qu’un artisan ramasse un morceau de shrapnel et y monte l’une de ces terribles flĂšches que les avions allemands lançaient au-dessus des fantassins et qui causaient de nombreux morts. Tout ce matĂ©riel liĂ© Ă  la correspondance est complĂ©tĂ© par des plumiers le plus souvent rĂ©alisĂ©s en bois. Le premier que nous prĂ©sentons est gravĂ©. Souvenir 1914 » et porte les initiales C et W. Sur l’un des longs flancs, on distingue LiĂšge. 1915 et 1916 » La seconde piĂšce de ce genre est superbement gravĂ©e et porte, Ă  l’intĂ©rieur du couvercle. Le prĂ©nom Willy ». Probablement ici, une rĂ©alisation allemande. Le poilu, dans sa tranchĂ©e, pense bien Ă©videmment Ă  sa famille. Il rĂ©alise alors des jouets, toujours au dĂ©part de matĂ©riaux rĂ©cupĂ©rĂ©s. Ici, un superbe biplan. Le fuselage est fait d’une grosse cartouche .303. Les roues sont Ă©galement des bases de .303. Un autre magnifique exemplaire. L’un des premiers tanks. Ces piĂšces fabriquĂ©es en bois ou en mĂ©tal abritent souvent une 
 tirelire. Tank-encrier. Il arrive aussi Ă  nos soldats de manifester, Ă  travers leurs rĂ©alisations, tout le spleen » qui les gagne, Ă©loignĂ©s de leurs jeunes enfants. Ainsi de ce berceau tout en laiton. L’épouse, la fiancĂ©e ne sont Ă©videmment pas oubliĂ©es. Bracelet rĂ©alisĂ© par un Tommie avec dix piĂšces de 3 pences. Bracelet en argent dĂ©corĂ© de quatre piĂšces d’un demi-mark en argent Ă©galement. Mouchoir brodĂ©. Mais est-ce un poilu qui s’est fait petite main ou bien la rĂ©alisation vient-elle de l’arriĂšre. Nous ne le saurons sans doute jamais mais ce qui est certain, c’est que l’engouement pour ces souvenirs a aussi mobilisĂ© » des commerçants en dĂ©finitive fort peu scrupuleux ! Magnifique bracelet rĂ©alisĂ© avec la base d’un obus et bagues d’aluminium rehaussĂ©es de dĂ©cors variĂ©s. Trois de ces bagues avec, de gauche Ă  droite, en dĂ©cor, une croix de Lorraine, une couronne anglaise et une croix de guerre. Pour la rĂ©alisation de bagues, il faut se mettre Ă  la recherche de piĂšces d’aluminium, les fondre puis couler le mĂ©tal en tube creux dans un moule de tĂŽle ou de terre, ensuite scier le tube en rondelles, les amincir avec une mauvaise lime puis ciseler avec adresse et patience les initiales de l’aimĂ©e ou encore ajuster au chaton un dĂ©cor qui sera par exemple, suivant le camp, une croix de Lorraine ou la croix allemande. L’idĂ©e premiĂšre ayant conduit Ă  la rĂ©alisation des bagues vient d’une constatation le canal de mise Ă  feu des obus a, Ă  peu prĂšs le diamĂštre d’un doigt, notamment la fusĂ©e allemande de 77 qui se rapproche le plus des dimensions d’un doigt de femme. Mais l’esprit d’observation du poilu va bientĂŽt le conduire au coulage 
 en se servant du fourreau de la baĂŻonnette du fusil Lebel. Sa forme conique permet d’obtenir toute une sĂ©rie de gabarits. On utilise aussi un vieux tube de bicyclette en y introduisant, comme noyau, un morceau de bois parfaitement cylindrique. Pour la fusion du mĂ©tal, on utilise gĂ©nĂ©ralement une cerveliĂšre », sorte de calotte d’acier que les soldats portaient sous le kĂ©pi avant l’introduction du casque Adrian. Afin d’obtenir un mĂ©tal dĂ©pouillĂ© de scories, on pratique la technique industrielle du perchage » qui consiste Ă  mĂ©langer longuement au moyen d’une branche de bois vert. DĂ©moulĂ©, le mĂ©tal est alors dĂ©coupĂ© en rondelles plus ou moins Ă©paisses et le travail de polissage peut commencer. Il restera alors Ă  graver des initiales sur le chaton ou encore, fort souvent d’y souder un petit emblĂšme probablement rĂ©alisĂ© en sĂ©ries par des boutiques » spĂ©cialisĂ©es. Le bijou terminĂ© sera passĂ© Ă  la toile Ă©meri au grain de plus en plus fin. Il ne restera plus qu’à polir Ă©nergiquement avec un morceau de bois tendre ou 
 sur le cuir du ceinturon. Parfois, on installe le petit atelier dans les ruines d’une maison bombardĂ©e. Il s’était ainsi créé de vĂ©ritables ateliers de fabrication oĂč toutes les compĂ©tences rencontrĂ©es Ă  proximitĂ© s’étaient rĂ©unies, associĂ©es. Chacun exĂ©cutait alors une partie du travail fondeur, mouleur, scieur, dĂ©coupeur, Ă©baucheur, finisseur, ciseleur et graveur. Et c’était dans ces boutiques que se rendaient ceux dont les doigts s’avĂ©raient trop malhabiles. Il ne fait aucun doute que l’artisanat des tranchĂ©es a dĂ©bouchĂ© sur un vĂ©ritable commerce. Le poilu rĂ©alise Ă©galement de nombreux cadres, tantĂŽt en bois, tantĂŽt en mĂ©tal. Ici, un cadre mĂ©tallique pour une peinture Ă©voquant l’aide notamment alimentaire apportĂ©e par les Etats-Unis. Plusieurs bateaux comme celui-ci HMS Empress of Britain » furent convertis en transports de troupes dĂšs mars 1915. Encore une belle rĂ©alisation. Enfin, les sentiments souvent profondĂ©ment religieux amĂšnent nos artisans Ă  rĂ©aliser des crucifix Crucifix. Signalons enfin que ce qui prĂ©cĂšde ne constitue qu’un Ă©ventail d’objets, les montrant dans toute leur variĂ©tĂ©. BoĂźte Ă  gants ou Ă  mouchoirs en mĂ©tal argentĂ© repoussĂ© sur cinq faces. Coquetier rĂ©alisĂ© au dĂ©part d’une pointe de fusĂ©e. Cinq godets Ă  Schnaps. La plus belle et la plus rare des piĂšces prĂ©sentĂ©es Ă  la Maison du Souvenir » un taxi de la Marne rĂ©alisĂ© principalement avec des tabatiĂšres ciselĂ©es trente centimĂštres de long. Le capot se soulĂšve pour offrir un espace de rangement et le toit s’ouvre sur cinq logettes destinĂ©es Ă  recevoir soit des bijoux, soit des fards. Un vĂ©ritable travail d’orfĂšvre ! Un taxi de la Marne ». [1] Les poilus, souvent grands fumeurs, Ă©prouvaient Ă©videmment le besoin de mettre leur tabac Ă  l’abri de l’humiditĂ©.
La particularitĂ© du spectacle Concert poilu» explique Serge Hureau, le metteur en scĂšne, «est qu'on a reconstituĂ© nous-mĂȘmes les instruments que les poilus fabriquaient dans les tranchĂ©es
Presentation Creator Create stunning presentation online in just 3 steps. Pro Get powerful tools for managing your contents. Login Upload Download Skip this Video Loading SlideShow in 5 Seconds.. La vie dans les tranchĂ©es PowerPoint Presentation La vie dans les tranchĂ©es. Sommaire . I- Les tranchĂ©es. II- La construction d’une tranchĂ©e III- LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN IV- Le manque d’hygiĂšne V- Les temps libres. I- Les tranchĂ©es. Uploaded on Sep 23, 2014 Download PresentationLa vie dans les tranchĂ©es - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - E N D - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Presentation Transcript La vie dans lestranchĂ©esSommaire ‱ I- Les tranchĂ©es. ‱ II- La construction d’une tranchĂ©e ‱ III- LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN ‱ IV- Le manque d’hygiĂšne ‱ V- Les temps libresI- LestranchĂ©es ‱ La tranchĂ©e, c’est l’endroit oĂč le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusĂ©s dans la terre dans le but de protĂ©ger les troupes contre les attaques ennemies. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps Ă  y dormir, y manger et s’ y distraire. La vie dans les tranchĂ©es a souvent Ă©tĂ© horriblement dure le danger permanent, le froid en hiver, les rats, les poux, les odeurs nausĂ©abondes, l’absence presque totale d’hygiĂšne et le ravitaillement mal assurĂ©. La pluie et la boue ont Ă©tĂ© de grands ennemis pour les soldats. Le plus terrible Ă©tait la relĂšve qu’ils vivaient comme un vĂ©ritable supplice malgrĂ© leurs moments de temps La construction d’une tranchĂ©e ‱ Dans un premier temps, les tranchĂ©es ne sont qu'une ligne. Puis le systĂšme se dĂ©veloppe les unitĂ©s s'installent sur plusieurs lignes de tranchĂ©es, Ă©loignĂ©es de quelques centaines de mĂštres et reliĂ©es entre elles par des boyaux. Elles s'appuient mutuellement. Elles sont construites en zigzag pour gĂȘner le rĂ©glage des tirs d'artillerie adverse. Des fils de fer barbelĂ©s, placĂ©s sur des piquets ou simplement lancĂ©s en masse devant la tranchĂ©e, sont une protection supplĂ©mentaire. Dans les rĂ©gions oĂč la nappe phrĂ©atique Ă©tait proche de la surface, les tranchĂ©es se remplissaient d'eau dĂšs que les premiĂšres prĂ©cipitations apparaissaient. Il fallait les renforcer par des Ă©lĂ©ments en bois sur le sol. Quand l'eau montait trĂšs vite, les soldats risquaient parfois la noyade. ‱ Construite en terre, les tranchĂ©es devaient ĂȘtre entretenues. Les officiers imposaient cet entretien avec constance, tout au long de la guerre, car l'efficacitĂ© en dĂ©pendait. Souvent, lorsqu'une unitĂ© montait en ligne, elle commençait par rĂ©parer la tranchĂ©e occupĂ©e par ces prĂ©dĂ©cesseurs. Elle creusait plus profond, renforçait les murs, entretenait les abris et les observatoires ou rĂ©parait les LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN ‱ La nourriture est l’une des premiĂšres prĂ©occupations du combattant, un problĂšme quotidien et essentiel. Les cuisines sont Ă  l’arriĂšre. On dĂ©signe donc un soldat dans chaque compagnie pour une corvĂ©e de ravitaillement. Les hommes partent avec des bidons jusqu’aux cuisines rĂ©gimentaires et reviennent les livrer en premiĂšre ligne. La nourriture est froide, quand elle arrive. Les combattants sont en gĂ©nĂ©ral assez mal nourris lorsqu’ils sont dans les repas Ă©taient souvent arrosĂ©s de vin, dont chaque ration Ă©tait souvent importante pour le combattant. En hiver, c’était le vin chaud, Ă©picĂ©. La nourriture principale du soldat restait le pain. ‱ La qualitĂ© de l’alimentation jouait Ă©galement sur l’état physique du soldat les cas de dysenteries et de maladies intestinales Ă©taient frĂ©quents. La faim, la soif et le besoin de sommeil dominaient la vie quotidienne des hommes des Le manque d’hygiĂšne ‱ Cette vie Ă©tait pĂ©nible, dans la boue gluante et sans hygiĂšne. Le manque d’eau pour la toilette et la saletĂ© des latrines provoquaient des maladies. Les soldats qui ne pouvaient se raser reçurent en France le surnom de Poilus». Ceux-ci appelaient ceux de l’arriĂšre les “EpilĂ©s”.Les douches Ă©taient sommaires et Ă©taient parfois installĂ©es en 2Ăšme ligne, avec de pseudos salons de coiffure. Cela devenait la corvĂ©e des douches. Parfois ils n’avaient pas d’eau pour leur toilette ou pour se raser. Rares sont les carnets ou les livres de souvenirs qui mentionnaient comme un plaisir ses soins accomplis en plein air, dans de mauvaises conditions de confort et de crasse, la chevelure et la barbe Ă  l’abandon, qui Ă©tait justifiĂ©e par l’obligation de ne ni se dĂ©chausser ni se dĂ©shabiller, n’a pas entrainĂ© un mauvais Ă©tat physique gĂ©nĂ©ral. ‱ La vie dans les tranchĂ©es n’est pas la mĂȘme pour tous, elle varie selon le grade et l’emploi. Tout dĂ©pend de sa ligne et de son poste. Les mitrailleurs font souvent des envieux, car ils sont en arriĂšre et ont une sĂ©curitĂ© presque luxueuse, le sol est sec et on peut mĂȘme s’organiser pour le travail Les temps libres ‱ La vie quotidienne du soldat est divisĂ©e en deux parties inĂ©gales ‱ Celle ou tout lui est imposĂ©, corvĂ©es, patrouilles et travaux. La corvĂ©e Ă©tait souvent le transport d’un matĂ©riel rondins, sac Ă  terre, claies, gabion, kilomĂštres de caillebotis, rouleaux de barbelĂ©s, hĂ©rissons, rĂ©seaux brins, chevaux de qu’il peut se rĂ©server. Pendant les temps libres, certains fabriquaient des objets. L’artisanat des tranchĂ©es inspira beaucoup d’horreurs, fabriquĂ©es Ă  l’arriĂšre par des rĂ©cupĂ©rateurs sans scrupules. Les objets qu’ils fabriquaient Ă©taient revendus par la suite. Des tranchĂ©es Ă©tait sorti un vĂ©ritable artisanat de jour, les poilus recevaient des colis de leur famille, remplis de nourriture et de vĂȘtements, mais surtout de jambons et de saucissons d’origine locale, de pĂątĂ©e, de rillettes et de confits grassement fabriquĂ©s Ă  la ferme, mais aussi de gĂąteaux. Tous ces cadeaux, les poilus les partageaient avec leurs confrĂšres de tranchĂ©es. ‱ Le 25 DĂ©cembre 1915, il n’y eu aucun bruit, tous les soldats de cette guerre cĂ©lĂ©braient les fĂȘtes de ‱ La tranchĂ©e a Ă©tĂ© le symbole de l’horreur, de la guerre, mais aussi du courage exceptionnel des soldats qui l’ont faite. MalgrĂ© les mauvaises conditions de vie, ils ont su s’adapter et rĂ©sister.
Unpoilu, en 1917. Le terme poilus Ă©tait le surnom des soldats français, durant la PremiĂšre Guerre mondiale . On pense souvent qu'ils doivent ce surnom au peu de commoditĂ© de se raser dans les tranchĂ©es, et que leur moustache et leur barbe finissaient par pousser, de sorte qu'ils paraissaient tout poilus. La rĂ©alitĂ© est que "ĂȘtre poilu
PubliĂ© le 10/11/2018 Ă  0913 Entre ses Ɠuvres, inspirĂ©es de la Grande Guerre, des documents d'archives et des objets de l'artisanat des tranchĂ©es, Pierre Raynal va dĂ©voiler un vrai trĂ©sor, le temps d'une exposition exceptionnelle. A voir demain, Ă  MiĂ©lan. Sous sa grande discrĂ©tion, Pierre Raynal cache une Ăąme d'artiste. Elle s'exprimera demain, Ă  MiĂ©lan, Ă  l'occasion d'une exposition consacrĂ©e Ă  l'artisanat des tranchĂ©es. Au travers de ses Ɠuvres, rĂ©alisĂ©es dans son atelier sur diffĂ©rents supports pierre, bois, plastique et aussi sur diffĂ©rents mĂ©taux dont des gravures sur douilles d'obus, ce fĂ©ru d'histoire va transmettre au public ses connaissances et son savoir relatifs aux deux guerres mondiales. Le choix de ces matĂ©riaux, suffisamment mallĂ©ables, lui permet de travailler en creux et en relief et de projeter le dessin dans une autre dimension graphique et plastique en sublimant le trait qui renforce le sujet. Cela exprime ma passion pour les images traitant de l'histoire et de l'actualitĂ© collectĂ©es au travers de reportages et autres supports de documentation», explique Pierre Raynal. L'estampe renforce par son contraste un tĂ©moignage plus fort, en renouant avec une tradition perpĂ©tuant le rĂ©cit de la mĂ©moire. A l'occasion du centenaire de l'Armistice de 1918, Pierre Raynal a donc eu l'idĂ©e d'organiser dans son village natal oĂč il rĂ©side toujours une exposition de ses Ɠuvres. Grand passionnĂ© d'histoire des guerres mondiales, il donnera Ă©galement une confĂ©rence sur l'artisanat des tranchĂ©es avec des thĂšmes particuliers, pays par pays. Les poilus pratiquaient cet artisanat dans les pĂ©riodes de rĂ©pit au cƓur des tranchĂ©es ou dans les campements en seconde ligne. Leurs crĂ©ations Ă©taient toutes rĂ©alisĂ©es avec les moyens et matĂ©riaux disponibles, c'est-Ă -dire Ă  partir de douilles d'obus vides, de fusĂ©es, tĂȘtes d'obus, collectĂ©s sur le champ de bataille tout proche. Faciles Ă  transporter, elles tenaient dans la musette du fantassin», rappelle-t-il. Ces objets mĂ©talliques Ă©taient ainsi transformĂ©s en vases, en briquets, en coquetiers fabriquĂ©s avec des tĂȘtes d'obus Ă  gaz, en boĂźtes Ă  tabac, en lampes Ă  pĂ©trole, en bougies Ă  essence et mĂȘme en bagues. Les morceaux de mĂ©tal Ă©taient fondus, dĂ©coupĂ©s, soudĂ©s puis gravĂ©s et ornĂ©s. Beaucoup d'ingĂ©niositĂ© Ă©tait dĂ©ployĂ©e dans l'artisanat de tranchĂ©e 
 les outils pour graver, poinçonner, tailler Ă©taient fabriquĂ©s eux aussi Ă  partir de matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration», poursuit le MiĂ©lanais. Cet artisanat a prospĂ©rĂ© pendant la guerre car il occupait l'esprit des soldats, leur permettait de se dĂ©connecter de l'horreur, de gagner quelques sous, de faire des cadeaux, d'Ă©changer pour obtenir de la nourriture et du tabac. Certaines Ɠuvres Ă©taient vendues aux enchĂšres pour soutenir l'effort de guerre. Demain, Ă  MiĂ©lan, Pierre Raynal va reconstituer tout un atelier de tranchĂ©e avec les techniques utilisĂ©es Ă  cette Ă©poque. De trĂšs nombreux objets authentiques, rĂ©ellement fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es, seront exposĂ©s. Expo d'un jour L'exposition mise sur pied par Pierre Raynal sera ouverte au public uniquement demain, de 10 heures Ă  18 heures, Ă  MiĂ©lan. Elle se tiendra sur deux sites la salle polyvalente et le syndicat d'initiative. La ville de MiĂ©lan s'est associĂ©e Ă  cet Ă©vĂ©nement, ainsi que l'association Au Fil de l'Histoire qui exposera de nombreux objets uniformes, lettres de poilus et autres objets commĂ©moratifs. A noter Ă©galement la prĂ©sence de Michel AugĂ©, prĂ©sident de l'Amicale des 88e et 288e rĂ©giments d'infanterie territoriale d'Auch.
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  • objets fabriquĂ©s par les poilus dans les tranchĂ©es