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Accueil Hauts-de-France Lens - LiĂ©vin - HĂ©nin Il faut un Ćil dâexpert pour diffĂ©rencier les objets vraiment fabriquĂ©s par des soldats dans les tranchĂ©es, pendant de brefs moments de repos, et les contrefaçons qui circulent dans le monde des collectionneurs. Une vĂ©ritable collection sera exposĂ©e le week-end prochain, dans le cadre dâun travail sur 14-18. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă partir de 1⏠à notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1⏠Vous ĂȘtes dĂ©jĂ abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 20h49 International Pays-Bas un camion percute une fĂȘte de quartier, plusieurs morts 20h35 RC LENS Direct Lens - Rennes le Racing rĂ©gale encore 2-1 et prend la tĂȘte de la Ligue 1 20h07 International Video Serbie et Kosovo concluent un accord pour dĂ©samorcer les tensions 19h45 Economie Taxe sur les super profits» Ălisabeth Borne ne ferme pas la porte» 19h37 France Climat Ălisabeth Borne dĂ©bloque 1,5 milliard dâeuros pour aider les collectivitĂ©s Toute l'info en continu >
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Câest dans le cadre de notre sĂ©quence sur la 1ere Guerre mondiale que jâai proposĂ© Ă mes troisiĂšme de concevoir une boĂźte de famille renfermant les objets, les Ă©crits, les documents dâun Poilu de la 1ere Guerre. Un Ă©crin prĂ©cieux quâon imagine conservĂ© depuis des annĂ©es et racontant une vie, une destinĂ©e. Des boĂźtes dâune Ă©motion rare qui racontaient aussi lâHistoire ⊠Si vous pratiquez lâexercice de la BoĂźte Ă lecture, alors vous savez sans doute que les Ă©lĂšves sâinvestissent beaucoup dans ce genre de travaux. Ils et elles dĂ©ploient Ă ces occasions des trĂ©sors dâinventivitĂ© et de crĂ©ativitĂ©. Connaissant mes troisiĂšmes, je savais dĂ©jĂ ne pas ĂȘtre déçue, mais je ne mâattendais pas, avec ce projet TrĂ©sor de guerre, Ă recevoir de si Ă©mouvants travaux. Plongeant parfois dans leur propre histoire familiale, enfermant dans leur boĂźtes de mĂ©tal, de vrais souvenirs de famille datant de 14-18, certains ont su donner Ă ce projet, une dimension personnelle et authentique que je nâavais mĂȘme pas envisagĂ©e. Fictives ou authentiques, leurs boĂźtes TrĂ©sor de guerre avaient pour mission de raconter une histoire, de faire revivre Ă travers Ă©crits, objets et documents reconstituĂ©s, une vie passĂ©e dans les tranchĂ©es ⊠Un exercice ambitieux, mais un pari gagnĂ© ! Les grandes lignes de lâexercice Imaginer et rĂ©aliser la boĂźte Ă souvenirs de guerre dâun soldat français de la guerre de 14-18. PensĂ©e comme une prĂ©cieuse boĂźte de famille, elle renfermera des documents Ă©crits dâĂ©poque et des objets souvenirs ayant appartenu Ă un Poilu. Ces objets-mĂ©moires raconteront son histoire, sa vie sur le front et celle de sa famille restĂ©e Ă lâarriĂšre. La boĂźte et son contenu La boĂźte en fer, en bois ou en carton la consigne principale Ă©tait de parvenir Ă lui donner un aspect ancien, vieilli. Pour ma part, jâai laissĂ© aux Ă©lĂšves la possibilitĂ© dâutiliser une boĂźte dĂ©jĂ existante vieille boĂźte Ă gĂąteaux ou de bouillon par exemple ⊠mais valorisĂ© ceux qui avaient fait le choix de fabriquer eux-mĂȘme un Ă©crin Ă lâaspect ancien. LâintĂ©rieur de la boĂźte pour la garnir, les Ă©lĂšves ont utilisĂ© la fiche consigne proposĂ©e en fin dâarticle. Ils y ont donc dĂ©posĂ© Ă ma demande 4 Ă©crits imposĂ©s, 2 Ă©crits libres de leur choix et 6 objets confectionnĂ©s par leurs soins ou non. Pour faciliter lâidentification et lâĂ©valuation des travaux, ils ont aussi placĂ© dans leur boĂźte une fiche synthĂšse, disponible en fin dâarticle Ă©galement. Quels Ă©crits ? Quels objets ? Parmi les trĂ©sors dĂ©posĂ©s dans leur boĂźtes, mes Ă©lĂšves se devaient de respecter quatre formats imposĂ©s et Ă©videment travaillĂ©s au cours de notre sĂ©quence Un carnet militaire renseignĂ© et complĂ©tĂ© au nom du soldat. Mes 3eme ayant travaillĂ© sur le siteMĂ©moire des Hommes avec ma collĂšgue dâHistoire, ils avaient la possibilitĂ© dâendosser la vĂ©ritable identitĂ© dâun Poilu de 14-18 et dâutiliser les informations recueillies sur le site. PrĂ©voyez de fournir un carnet vierge, ou si vous demandez Ă vos Ă©lĂšves de le fabriquer, je vous conseille de lister avec eux les Ă©lĂ©ments Ă y faire figurer. Une sĂ©ance de recherches documentaires en salle informatique ou au CDI peut ĂȘtre la bienvenue. Une carte postale envoyĂ©e au soldat et Ă©crite depuis lâarriĂšre. Un exemplaire du journal Le Poilu DĂ©chaĂźnĂ© contenant deux courts articles. Ici, jâai fourni aux Ă©lĂšves une version vierge Ă complĂ©ter. Une lettre manuscrite Ă©crite par le soldat. Petite particularitĂ© de la lettre, elle se doit dâexpliquer la prĂ©sence dans la boĂźte des six objets. Voir le sujet Ă tĂ©lĂ©charger, en fin dâarticle Les Ă©crits libres pistes, idĂ©es ⊠Planche de tickets de nourriture, paroles de la chanson de Craonne, bon pour une permission accordĂ©e, feuille dâhospitalisation ou de soins, carte de correspondance militaire, fascicule ou ordre de mobilisation, certificat de bonne conduite, rĂ©compense pour acte de bravoure, avis de dĂ©cĂšs, carte dâinfirmier ⊠Les pistes ne manquent pas et lĂ encore, nâhĂ©sitez pas Ă intĂ©grer Ă votre projet une phase de recherches documentaires afin de guider vos Ă©lĂšves. Une collaboration Ă©troite avec votre collĂšgue documentaliste et votre collĂšgue dâHistoire-GĂ©ographie est vivement conseillĂ©e. Ils ou elles auront certainement les ressources et les rĂ©fĂ©rences qui pourraient venir Ă vous manquer. Et comme pour les objets, encouragez les Ă©lĂšves Ă aller piocher des pistes et des idĂ©es dans la correspondance des Poilus. Quels objets ? Si jâavais bien glissĂ© quelques idĂ©es, je dois dire ici que la magie de ce type de devoirs a opĂ©rĂ© ⊠mes Ă©lĂšves ont parfois su faire de fonds de tiroir de vĂ©ritables souvenirs de guerre ! Et quand certains ont exhumĂ© dâun grenier, dâauthentiques trĂ©sors de famille, lâĂ©motion Ă©tait garantie. Voici donc ici, la liste de ce que jâai pu leur proposer Ă titre dâexemples et celle aussi de leurs trouvailles et bonnes idĂ©es Mes suggestions un bijou, une photographie, un carnet de croquis contenant des dessins griffonnĂ©s dans la tranchĂ©e, des fleurs sĂ©chĂ©es, une mĂ©daille militaire, une piĂšce de tissus mouchoir, morceau de dentelle âŠ, une montre ancienne, une vieille clĂ©, une plaque dâidentification militaire française. Leurs trouvailles de vieux dĂ©s, un jeu de tarot, de vieux dominos, des balles, des douilles, de vieilles piĂšces de monnaie, des boutons, des objets artisanaux fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es pipe et cuillĂšre en bois sculptĂ©, vase sculptĂ© dans une douille dâobus, une boussole, des briquets, une boĂźte dâallumettes, une mĂšche de cheveux, une paire de gants en dentelle, de vieilles montres Ă gousset, des livres anciens, des flasques, une cantiniĂšre en Ă©mail, une peigne, des croix chrĂ©tiennes, un cierge ⊠Evaluer ? Comment ? Pour ce projet, jâai attribuĂ© deux notes Ă chaque Ă©lĂšve et câest un choix que je ne regrette pas. Comme souvent pour ce type de travail, jâinsiste sur la partie rĂ©dactionnelle et veille Ă ce que crĂ©ativitĂ©, investissement et travail dâĂ©criture soient justement apprĂ©ciĂ©s, ce quâil mâa justement Ă©tĂ© possible avec cette double Ă©valuation. Les Ă©lĂšves ont donc obtenu ici â Une note sur 20 pour la lettre manuscrite.â Une note sur 20 pour la boĂźte et son contenu 14 points au total pour le contenu des Ă©crits, chaque Ă©crit rapportant 2 points + 6 points pour la fabrication de la boĂźte, des Ă©crits et des objets soin / qualitĂ© des crĂ©ations ou des reproductions / investissement. Pour le dĂ©tail du barĂšme, je vous propose de tĂ©lĂ©charger en fin dâarticle ma fiche de notation. Enfin, pour tout vous dire sur ce projet, jâai Ă©tĂ© si Ă©merveillĂ©e Ă la correction et si reconnaissante des trĂ©sors quâils acceptaient de me confier que je proposerai une nouvelle fois ce travail Ă de futurs 3eme. Ces boĂźtes aux trĂ©sors dĂ©gageaient pour beaucoup une Ă©motion vĂ©ritable et racontaient une vraie histoire. Mes Ă©lĂšves ont su avec talent faire revivre le passĂ©, le temps de lâouverture dâune boĂźte ⊠un projet fort qui ici a fait lâunanimitĂ©. TĂ©lĂ©charger la fiche consignes TĂ©lĂ©charger la fiche Ă©valuation TĂ©lĂ©charger la fiche synthĂšse Ă©lĂšve Si vous tentez lâexercice, nâhĂ©sitez Ă mâenvoyer par mail les photos des crĂ©ations de vos Ă©lĂšves, jâaurais plaisir Ă les partager avec votre accord avec nos collĂšgues dInstagram. Et si vous avez des questions sur le projet, nâhĂ©sitez pas non plus Ă les poser par mail ou en MP. Enfin, sachez que pour cette mĂȘme sĂ©quence, lâactivitĂ© Carte postale sonore et toujours disponible et dĂ©taillĂ©e ici. A trĂšs bientĂŽt ! CĂ©line.
Galoin(Alain), « La vie des soldats dans les tranchĂ©es », Histoire par lâimage; VĂ©ray (Laurent), « Photographier la Grande Guerre », Histoire par lâimage; Apocalypse. 10 destins, dossiers pĂ©dagogiques, Canope; Analyse de lettres de poilus Ă partir de Paroles de poilus, une fiche MĂ©mo-Art de lâAcadĂ©mie de Poitiers Pendant la guerre de 14-18, les poilus ont dĂ©veloppĂ© un artisanat des tranchĂ©es. Ils fabriquaient des briquets, des coupe-papiers ou des bijoux. A Clermont-Ferrand, un petit musĂ©e privĂ© prĂ©sente une sĂ©lection de ces objets. Pendant la guerre de 14-18, les poilus ont dĂ©veloppĂ© un artisanat des tranchĂ©es. Ils fabriquaient des briquets, des coupe-papiers ou des bijoux. Depuis des annĂ©es, Christian Bourg a rĂ©uni plusieurs milliers de ces objets dans une cave amĂ©nagĂ©e du vieux Clermont, constituant peu Ă peu un vrai musĂ©e privĂ©. C'est en chinant dans les brocantes et vide-greniers de la rĂ©gion qu'il a trouvĂ© ses trĂ©sors de l'artisanat de tranchĂ©e. "C'est une passion qui est nĂ©e chez un grand-oncle de Saint-Amant-Tallende avec la dĂ©couverte de premiers briquets de poilus. DĂ©s que j'ai dĂ©couvert l'histoire autour de ces briquets, ça m'a vraiment donnĂ© envie de les collectionner.""Un antidote au dĂ©sespoir"Il y a des objets crĂ©es par nĂ©cessitĂ©, pour faire des cadeaux et rassurer la famille. D'autres servaient Ă faire du commerce ou du troc. "Les soldats de 14-18 ont de grandes pĂ©riodes d'accalmie, et ils fabriquent des objets pour s'occuper, pour tromper l'ennui. C'est probablement un antidote au dĂ©sespoir." Cet artisanat a mĂȘme Ă©tĂ© encouragĂ© puisqu'un concours a Ă©tĂ© organisĂ© Ă la salle du jeu de paume Ă Paris. Les briquets sont les rĂ©alisations les plus typiques "on peut considĂ©rer que ce sont les premiers objets que les soldats ont fabriquĂ© pour remplacer les allumettes qui Ă©taient trĂšs humides dans les tranchĂ©es. Ils en avaient besoin pour allumer certaines munitions qui Ă©taient encore relativement archaĂŻques mais aussi pour allumer des lampes Ă pĂ©trole. Ils Ă©taient toujours faits avec les matĂ©riaux que l'on trouve Ă profusion sur les champs de bataille, c'est-Ă -dire les douilles d'obus."De vĂ©ritables bijoux ciselĂ©s dans les tranchĂ©esMais on trouve aussi des objets dont la vocation Ă©tait moins utilitaire, comme des bagues "la guerre n'avait Ă©pargnĂ© aucun corps de mĂ©tier et on a retrouvĂ© dans les tranchĂ©es des ciseleurs, des bijoutiers qui faisaient des bagues. En France, on n'avait pas d'aluminium Ă l'Ă©poque et les soldats le rĂ©cupĂ©raient donc au pĂ©ril de leur vie. Ils rĂ©cupĂ©raient des ogives ou des obus qui n'avaient pas Ă©clatĂ© pour faire ces objets." MalgrĂ© un outillage rudimentaire, certains objets fabriquĂ©s par les soldats sont trĂšs fins. Tous ne sont pas en mĂ©tal le travail du bois avait aussi sa place dans les tranchĂ©es. En tĂ©moigne la magnifique canne brandie par Christian Bourg "elle comporte un serpent lovĂ© avec deux lĂ©zards et le pommeau se termine par une chouette. Il est gravĂ© "Verdun code 304", alors n'oublions pas que l'an prochain, on va commĂ©morer le centenaire du dĂ©but de la bataille de Verdun !" Le musĂ©e a reçu une reconnaissance officielle puisqu'il a Ă©tĂ© labellisĂ© par la mission du centenaire de la premiĂšre guerre Mondiale. Il se visite uniquement sur rendez-vous ; les rĂ©servations peuvent se faire Ă l'adresse durĂ©e de la vidĂ©o 04 min 58 A Clermont-Ferrand, un petit musĂ©e privĂ© expose l'artisanat des tranchĂ©es ⹠©France 3 Auvergne 126views, 9 likes, 0 loves, 4 comments, 1 shares, Facebook Watch Videos from Un Dimanche Aux Puces: Des objets Ă©mouvants, fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es Argent & Placements Au moment oĂč les commĂ©morations dĂ©butent, le centenaire de 1914-1918 ne laisse pas indiffĂ©rent le marchĂ© de l'objet ancien. Au moment oĂč les commĂ©morations dĂ©butent, les expositions se prĂ©parent et les documentaires commencent Ă sortir⊠Le centenaire de 1914-1918 ne laisse pas non plus indiffĂ©rent le marchĂ© de l'objet ancien. Ce que l'on appelle l' artisanat de tranchĂ©es » ou encore les objets de poilus » suscitent notamment un intĂ©rĂȘt, sans doute Ă©phĂ©mĂšre. Il s'agit de ces milliers de petits objets confectionnĂ©es par les soldats ou parfois Ă l'arriĂšre du front au cours de leurs longues heures d'attente. La production de souvenirs de tranchĂ©es a Ă©tĂ© Ă©norme, souligne l'expert en souvenirs historiques Jean-Claude Dey, mais ce sont de petits objets, qui individuellement ne valent pas trĂšs cher. Leur cote devrait grimper Ă partir de cette annĂ©e, mais sans atteindre des sommets. » L'expert appuie son diagnostic sur l'exemple, encore assez rĂ©cent, des souvenirs de la RĂ©volution françaises mis en vente Ă l'occasion du bicentenaire de 1989 Les prix ont explosĂ© Ă ce moment-lĂ , mais c'est bien retombĂ© ensuite⊠» Jean-Claude Dey, qui collabore avec les maisons de vente, se voit dĂ©jĂ proposer des collections entiĂšres Ă passer en adjudication, mais les propriĂ©taires veulent souvent attendre d'avoir exposĂ© leurs trouvailles avant de s'en sĂ©parer, et, du coup, les ventes sont retardĂ©es. Pourtant, les premiers seront sans doute les grands gagnants, car, chacune de ces collections Ă©tant composĂ©e de centaines voire de milliers de piĂšces, l'intĂ©rĂȘt des acheteurs va vite s'Ă©mousser⊠» DES CARTES POSTALES PLEINES D'AMOUR Les poilus se sont servis de tous les matĂ©riaux laissĂ©s Ă leur disposition le laiton ou le cuivre des douilles de fusils ou d'obus, des morceaux de bois rĂ©cupĂ©rĂ©s, etc. Parmi leurs principales fabrications des briquets, afin de remĂ©dier au problĂšme des allumettes mouillĂ©es. Les briquets de poilus valent aujourd'hui entre 5 et 30 euros, estime Jean-Claude Dey. Ces souvenirs sont trĂšs Ă©mouvants, ont une forte valeur sentimentale, mais ne se vendent pas grand-chose. » Outre les petits objets, les amateurs s'intĂ©ressent beaucoup Ă la correspondance de ces soldats parfois partis durant des annĂ©es. Ils Ă©crivent beaucoup de cartes postales, et les textes sont souvent trĂšs jolis, emplis de sentiments et d'amour, et assez frĂ©quemment Ă©crits en vers. » Ces cartes sont la plupart du temps proposĂ©es en lots dans les ventes aux enchĂšres, et Ă l'unitĂ© chez les spĂ©cialistes de la carte postale ancienne. Rien de comparable, en termes de prix, avec les reliques telles que les piĂšces d'uniforme, ou les objets ayant appartenu Ă de grandes figures de l'Ă©poque. Par exemple, un kĂ©pi de gĂ©nĂ©ral peut atteindre, en vente aux enchĂšres, 500 Ă 600 euros ; et une tenue complĂšte bleu horizon, autour de 3 000 euros. Du cĂŽtĂ© des armes, Jean-Claude Dey ne prĂ©voit pas de flambĂ©e des prix, pour une raison bien prĂ©cise Les armes sont encore prohibĂ©es, ce qui signifie qu'il reste compliquĂ© de les acquĂ©rir. Le revolver modĂšle 1892, utilisĂ© par les officiers, est toujours interdit, Ă moins de le faire dĂ©militariser, mais cette dĂ©marche dĂ©plaĂźt toujours aux collectionneurs. » Samuel Laurent Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Depuisune vingtaine d'annĂ©es, il s'attache Ă montrer dans ses expositions la maniĂšre dont les soldats, pour oublier la cruautĂ© du conflit et la mort avec laquelle ils flirtaient chaque jour, s'employaient Ă trouver des exutoires Ă leurs angoisses. Des objets fabriquĂ©s par les belligĂ©rants au cours des longues heures d'attente ainsi que des revues et des livres sontPresentation Creator Create stunning presentation online in just 3 steps. Pro Get powerful tools for managing your contents. Login Upload Download Skip this Video Loading SlideShow in 5 Seconds.. La vie dans les tranchĂ©es PowerPoint Presentation La vie dans les tranchĂ©es. Sommaire . I- Les tranchĂ©es. II- La construction dâune tranchĂ©e III- LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN IV- Le manque dâhygiĂšne V- Les temps libres. I- Les tranchĂ©es. Uploaded on Sep 23, 2014 Download PresentationLa vie dans les tranchĂ©es - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - E N D - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Presentation Transcript La vie dans lestranchĂ©esSommaire âą I- Les tranchĂ©es. âą II- La construction dâune tranchĂ©e âą III- LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN âą IV- Le manque dâhygiĂšne âą V- Les temps libresI- LestranchĂ©es âą La tranchĂ©e, câest lâendroit oĂč le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusĂ©s dans la terre dans le but de protĂ©ger les troupes contre les attaques ennemies. Il sây bat, mais passe la plupart de son temps Ă y dormir, y manger et sâ y distraire. La vie dans les tranchĂ©es a souvent Ă©tĂ© horriblement dure le danger permanent, le froid en hiver, les rats, les poux, les odeurs nausĂ©abondes, lâabsence presque totale dâhygiĂšne et le ravitaillement mal assurĂ©. La pluie et la boue ont Ă©tĂ© de grands ennemis pour les soldats. Le plus terrible Ă©tait la relĂšve quâils vivaient comme un vĂ©ritable supplice malgrĂ© leurs moments de temps La construction dâune tranchĂ©e âą Dans un premier temps, les tranchĂ©es ne sont qu'une ligne. Puis le systĂšme se dĂ©veloppe les unitĂ©s s'installent sur plusieurs lignes de tranchĂ©es, Ă©loignĂ©es de quelques centaines de mĂštres et reliĂ©es entre elles par des boyaux. Elles s'appuient mutuellement. Elles sont construites en zigzag pour gĂȘner le rĂ©glage des tirs d'artillerie adverse. Des fils de fer barbelĂ©s, placĂ©s sur des piquets ou simplement lancĂ©s en masse devant la tranchĂ©e, sont une protection supplĂ©mentaire. Dans les rĂ©gions oĂč la nappe phrĂ©atique Ă©tait proche de la surface, les tranchĂ©es se remplissaient d'eau dĂšs que les premiĂšres prĂ©cipitations apparaissaient. Il fallait les renforcer par des Ă©lĂ©ments en bois sur le sol. Quand l'eau montait trĂšs vite, les soldats risquaient parfois la noyade. âą Construite en terre, les tranchĂ©es devaient ĂȘtre entretenues. Les officiers imposaient cet entretien avec constance, tout au long de la guerre, car l'efficacitĂ© en dĂ©pendait. Souvent, lorsqu'une unitĂ© montait en ligne, elle commençait par rĂ©parer la tranchĂ©e occupĂ©e par ces prĂ©dĂ©cesseurs. Elle creusait plus profond, renforçait les murs, entretenait les abris et les observatoires ou rĂ©parait les LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN âą La nourriture est lâune des premiĂšres prĂ©occupations du combattant, un problĂšme quotidien et essentiel. Les cuisines sont Ă lâarriĂšre. On dĂ©signe donc un soldat dans chaque compagnie pour une corvĂ©e de ravitaillement. Les hommes partent avec des bidons jusquâaux cuisines rĂ©gimentaires et reviennent les livrer en premiĂšre ligne. La nourriture est froide, quand elle arrive. Les combattants sont en gĂ©nĂ©ral assez mal nourris lorsquâils sont dans les repas Ă©taient souvent arrosĂ©s de vin, dont chaque ration Ă©tait souvent importante pour le combattant. En hiver, câĂ©tait le vin chaud, Ă©picĂ©. La nourriture principale du soldat restait le pain. âą La qualitĂ© de lâalimentation jouait Ă©galement sur lâĂ©tat physique du soldat les cas de dysenteries et de maladies intestinales Ă©taient frĂ©quents. La faim, la soif et le besoin de sommeil dominaient la vie quotidienne des hommes des Le manque dâhygiĂšne âą Cette vie Ă©tait pĂ©nible, dans la boue gluante et sans hygiĂšne. Le manque dâeau pour la toilette et la saletĂ© des latrines provoquaient des maladies. Les soldats qui ne pouvaient se raser reçurent en France le surnom de Poilus». Ceux-ci appelaient ceux de lâarriĂšre les âEpilĂ©sâ.Les douches Ă©taient sommaires et Ă©taient parfois installĂ©es en 2Ăšme ligne, avec de pseudos salons de coiffure. Cela devenait la corvĂ©e des douches. Parfois ils nâavaient pas dâeau pour leur toilette ou pour se raser. Rares sont les carnets ou les livres de souvenirs qui mentionnaient comme un plaisir ses soins accomplis en plein air, dans de mauvaises conditions de confort et de crasse, la chevelure et la barbe Ă lâabandon, qui Ă©tait justifiĂ©e par lâobligation de ne ni se dĂ©chausser ni se dĂ©shabiller, nâa pas entrainĂ© un mauvais Ă©tat physique gĂ©nĂ©ral. âą La vie dans les tranchĂ©es nâest pas la mĂȘme pour tous, elle varie selon le grade et lâemploi. Tout dĂ©pend de sa ligne et de son poste. Les mitrailleurs font souvent des envieux, car ils sont en arriĂšre et ont une sĂ©curitĂ© presque luxueuse, le sol est sec et on peut mĂȘme sâorganiser pour le travail Les temps libres âą La vie quotidienne du soldat est divisĂ©e en deux parties inĂ©gales âą Celle ou tout lui est imposĂ©, corvĂ©es, patrouilles et travaux. La corvĂ©e Ă©tait souvent le transport dâun matĂ©riel rondins, sac Ă terre, claies, gabion, kilomĂštres de caillebotis, rouleaux de barbelĂ©s, hĂ©rissons, rĂ©seaux brins, chevaux de quâil peut se rĂ©server. Pendant les temps libres, certains fabriquaient des objets. Lâartisanat des tranchĂ©es inspira beaucoup dâhorreurs, fabriquĂ©es Ă lâarriĂšre par des rĂ©cupĂ©rateurs sans scrupules. Les objets quâils fabriquaient Ă©taient revendus par la suite. Des tranchĂ©es Ă©tait sorti un vĂ©ritable artisanat de jour, les poilus recevaient des colis de leur famille, remplis de nourriture et de vĂȘtements, mais surtout de jambons et de saucissons dâorigine locale, de pĂątĂ©e, de rillettes et de confits grassement fabriquĂ©s Ă la ferme, mais aussi de gĂąteaux. Tous ces cadeaux, les poilus les partageaient avec leurs confrĂšres de tranchĂ©es. âą Le 25 DĂ©cembre 1915, il nây eu aucun bruit, tous les soldats de cette guerre cĂ©lĂ©braient les fĂȘtes de âą La tranchĂ©e a Ă©tĂ© le symbole de lâhorreur, de la guerre, mais aussi du courage exceptionnel des soldats qui lâont faite. MalgrĂ© les mauvaises conditions de vie, ils ont su sâadapter et rĂ©sister.